dimanche 30 décembre 2007

Les aventures formidables de Paul Binocle (et ses amis)

Bonsoir, amis lecteurs.

Mon article sur Werber semble avoir provoqué des réactions (pour être tout à fait honnête, celle d'un ami qui regrette que je n'ai pas critiqué un autre de ses livres, d'un autre qui regrette que je ne mette plus de citations en fin d'article et, enfin, d'une personne tout à fait raisonnable qui a expliqué que le livre lu a plu et qu'elle n'est pas d'accord avec certaines de mes critiques).

Pour calmer les esprits, je propose de faire quelque chose d'un peu différent aujourd'hui : partager avec vous un extrait d'un des mes romans, qui n'a pas pu être publié en raison de quelques problèmes de copyright.

J'espère que vous prendrez autant de plaisir en le lisant que j'ai eu à l'écrire, et que vous comprendrez que je suis moi aussi un auteur qui mérite le respect (et qu'il est donc tout à fait légitime de ma part de critiquer les oeuvres d'un des auteurs préférés des Français).

Ce soir, j'aimerais donc partager avec vous une mes oeuvres maîtresses, que j'ai sobrement intitulée :


LES AVENTURES FORMInABLES DE PAUL BINOCLE
(et ses amis)

Tout ressemblance avec leurs remarques que j'ai faites sur les défauts des crossovers est probablement fortuite.

Paul Binocle se réveilla en sursaut. Son radio-réveil venait de se déclencher, inondant d'informations son cerveau encore embrumé.

"...ce stade, la guerre semble inévitable. Les autorités recommandent aux civils de rester chez eux et de ne pas utiliser leurs téléphones jusqu'à la fin de l'état d'urgence."

Ces mots pénétrèrent dans le cerveau de Paul avec la vitesse et la violence d'un boulet de canon.
"La guerre", murmura-t-il.
Ce simple mot envoya un frisson parcourir son échine, le tirant de sa torpeur et éveillant tous ses sens.

La journée commençait mal. Malgré son courage et son flegme naturel, cette nouvelle brutale l'avait un peu secoué et lui laissait une vague appréhension.
"Cette nouvelle brutale m'a un peu secoué", dit Paul, "et me laisse une vague appréhension".
Il hocha la tête, satisfait d'avoir aussi brillamment pu exprimer ce qu'il ressentait.
"Je vais préparer le petit déjeuner".

Il se leva et, en chemin vers la cuisine, passa devant un miroir. Il était affligé d'une terrible malédiction : aucune femme ne prêtait jamais attention à ses traits fins mais virils, tant ses yeux captivants attiraient leur regard.
En ce moment précis, ils avaient la douceur d'une crème de chocolat aux noisettes mais, lorsque Paul se mettait en colère, ils adoptaient la dureté et la détermination d'un morceau de chocolat noir et pur.


Tandis qu'il passait se préparait à faire la cuisine, son ordinateur s'alluma soudain tout seul, affichant un message de son grand ami Morpheus.



C'était un avertissement.
Paul prit alors conscience d'une présence derrière lui. Il se retourna d'un bond, prêt à se défendre.


"Je vais te tuer !", annonça Sauron en souriant derrière son casque.
"Pas si je te tue avant", répondit Paul en lui décochant un coup de poing.


Sauron recula sous la force de l'impact.
Paul se massa le poing, légèrement endolori après le choc contre l'armure magique hérissée d'épines de Sauron.

"Tes poings ne peuvent rien contre mon armure magique hérissée d'épines" expliqua Sauron. "Si tu me frappes, tu vas juste t'endoloriser les poings. Je vais te tuer jusqu'à ce que tu en meures !" ajouta-t-il en se jetant sur Paul, prêt à l'étrangler.

"Cela ne se fait pas d'entrer chez les gens pour les tuer !" rétorqua Paul en esquivant l'attaque. Emporté par son élan, Sauron tomba par terre puis se rétablit par une roulade.
"Et on dit
endolorir, pas endoloriser." poursuivit-il. "Je crois que tu mérites une bonne correction !"
Sauron jaugea Paul du regard pendant quelques secondes, méditant sur ses sages paroles.

"Il a même fait une blague avec 'correction'." se dit Sauron, impressionné malgré lui.

Enfin, il parvint à trouver une réponse qui lui permettrait de sauver la face :

"Peut-être as-tu des poings, la langue française et l'étiquette de ton côté, Paul Binocle..." finit-il par dire. "Mais j'ai une épée maléfique !"
Il joignit le geste à la parole et sortit une épée de son fourreau. Mais ce n'était pas n'importe quelle épée : c'était une épée maléfique.

Paul n'en montra rien, mais il réalisa qu'il aurait un peu de mal à gagner contre le seigneur des ténèbres armé d'une épée maléfique à la seule force de ses poings et sans avoir pris de petit déjeuner.

***

Heureusement, quelque chose se produisit à ce moment-là. Derrière Sauron, le mur de la pièce vola soudain en éclat et une silhouette en jaillit soudain et assoma le seigneur du mal.
"Qui es-tu et pourquoi as-tu cassé mon mur ?" demanda Paul au nouveau venu, prêt à en découdre s'il le fallait.
"Je suis Batman et je t'ai sauvé la vie." répondit Batman, car c'était bien lui.
"Je ne crois pas que tu m'aies sauvé la vie car je suis capable de me sauver la vie tout seul" répondit Paul. "Mais je te remercie de ton aide."


"Tu peux te sauver la vie tout seul" répéta Batman pensivement, visiblement impressionné.
Il semble réfléchir pendant quelques secondes puis, soudain parvenu à une décision, il s'écria :
"Paul Binocle ! Le monde est en danger. Les forces du mal sont passées à l'attaque. Le mal ne doit pas triompher. Toute aide est bienvenue."

"Je suis prêt à sauver le monde." répondit Paul. "Mais d'abord, il faut que nous déjeunions."

***

Paul Binocle et Batman passèrent donc à table.

"Cette confiture est vraiment délicieuse, Paul" dit Batman.
"Merci." dit Paul. "C'est ma maman qui l'a faite avec les fruits du jardin."

Ils parlèrent ensuite de la guerre qui allait avoir lieu et de leurs séries télévisées préférées.
Batman fut impressionné par les connaissances de Paul Binocle sur l'univers de Star Trek et promit de lire ses fanfictions à l'occasion.


"Où allons-nous ensuite ?" demanda finalement Paul en s'essuyant la bouche.

"Dans la base secrète des méchants." répondit Batman avec gravité. "Viens, je t'y emmène."

La batmobile les attendait dehors. Ils montèrent dedans et démarrèrent.
"Puis-je conduire ?" demanda Paul.
"Ok." répondit Batman en lui passant le volant.

***

Paul binocle conduisit la batmobile à une vitesse hallucinante mais respectueuse du code de la route à travers les rues de Bruxelles, jusqu'à la base secrète des méchants. En chemin, il sauva aussi une vieille dame qui allait se faire attaquer par des bandits mais c'est une autre histoire.

"Attention Paul elle est bien protégée !" s'écria Batman. "(Je parle de la base des méchants devant laquelle nous nous trouvons en ce moment, pas la vieille dame dont le narrateur omniscient parlait il y a deux minutes)" ajouta-t-il entre parenthèses au cas où Paul n'aurait pas compris.
Une grande grille bloquait en effet l'entrée de la base secrète, entourée de gardes armés de lance-roquettes.
"Je m'en occupe !" répondit Paul en appuyant sur l'un des boutons près du volant.

Des lances-missiles se déployèrent de part et d'autre de la batmobile et atomisèrent les méchants en petits morceaux pas plus grands que des atomes.
"Bien joué." dit Batman en souriant.
"Voilà ce que j'appelle atomiser !" répondit Paul Binocle, qui n'était pas seulement très fort et très courageux mais aussi très savant.

Encore une victoire de la science !

Il arrêta alors la batmobile en un dérapage contrôlé juste devant la porte d'entrée de la base secrète.

"J'y vais d'abord." dit-il. "Fais le guet, tu risquerais de me gêner en m'accompagnant."

"Ok." dit Batman. "Fais attention à toi Paul !"

"C'est à eux qu'il faut dire ça." répondit Paul en s'enfonçant dans l'obscurité de la base secrète des méchants.

***
Il faisait totalement noir à l'intérieur, mais Paul n'avait pas peur.
Il avança jusqu'à arriver dans une salle faiblement où se trouvaient des cellules, dans lesquelles se trouvaient des gens.


"Des gens enfermés dans des cellules." dit Paul. "Je reconnais bien là les méthodes des méchants."

Un rire aussi diabolique que robotique éclata soudain, et la lumière s'alluma.

"Bien deviné, Paul Binocle !" s'exclama Dark Vador de sa voix métallique. "Maintenant, battons-nous !"


Ils sortirent tous les deux leurs sabres laser et se battirent. Dans leurs cellules, les prisonniers se mirent à acclamer Paul Binocle.
Son sabre croisa celui de Dark Vador, et ils se retrouvèrent face à face, à se regarder dans les yeux (sauf Dark Vador qui avait son casque).
"Ils veulent que je gagne." dit Paul en souriant.
"Pourquoi ?" demanda Dark Vador dont le coeur avait été corrompu avec le côté obscur et qui ne comprenait plus l'amour et l'amitié.
Le seigneur sith était visiblement décontenancé, les paroles de Paul avaient introduit le doute dans son esprit.

Il avait légèrement baissé sa garde - il n'en fallait pas plus pour Paul Binocle, qui en profita pour lui couper la main d'un coup de sabre laser.

"C'est la force de l'amitié." expliqua-t-il au manchot, en réponse à la question qu'il avait posé quelques lignes plus haut et que vous devriez relire si vous l'avez oublié. "Dark Vador," continua-t-il après que vous ayez relu la question et bien compris de quoi il était question, "tu as perdu de vue la lumière."
"C'est vrai." reconnut Dark Vador, qui venait de comprendre qu'il avait perdu de vue la lumière. "Paul Binocle, j'ai changé d'avis. Le fait que tu m'aies coupé la main m'a ouvert les yeux. Je veux être quelqu'un de bien."


Paul l'observa quelques secondes pour s'assurer qu'il ne mentait pas puis, voyant la sincérité dans ses yeux à travers son casque, il répondit :

"Alors libère les prisonniers."
Dark Vador le fit avec sa main valide, puis dit à Paul :

"Merci, Paul Binocle. Grâce à toi j'ai retrouvé la lumière."

Paul sourit.

"Appelle-moi juste Paul, Dark, car il n'y a pas de manières entre les héros du bien."

Dark Vador hocha la tête, puis ramassa son sabre laser, qui n'était plus rouge comme le mal, mais bleu comme le bien, et dit :

"Allons combattre les méchants ensemble !"

Les prisonniers sortirent de leurs cellules.
"Nous venons aussi." dit Indiana Jones à la sortie de la sienne.

"Oui." approuva le général Patton.
Léonardo la tortue ninja confirma d'un hochement de tête.

"Paul, tu nous as sauvés !" dit Julia Roberts.
"C'était très héroïque, je ne l'oublierai jamais." ajouta-t-elle avec de l'amour dans ses grands yeux.


"Alors allons-y". dit Paul en s'avançant dans l'obscurité.
Vers l'inconnu.

Vers un nouveau combat.

Vers le coeur du repère du mal.


***


"Ils approchent du coeur du repère du mal" annonça le professeur Moriarty, qui suivait leur progression sur un écran de surveillance. "C'est-à-dire ici."

Godzilla, cyber-Hitler et Dracula se tournèrent vers lui, les yeux écarquillés.
Aucun d'entre eux ne voulait perdre la face devant les autres, mais ils ressentaient tous la même peur indicible à l'idée d'affronter Paul Binocle et ses compagnons.


"Dans combien de temps seront-ils là ?" demanda Godzilla, tellement mal à l'aise qu'il en avait oublié de grogner au lieu de parler.

"Maintenant." répondit calmement Paul Binocle en entrant dans la salle.
Ses yeux brillaient de l'éclat de mille soleils et d'une froide détermination.


"Achtung !" dit cyber-Hitler en dégainant sa mitrailleuse Gatling favorite. "Il a ein sabre-laser !"
"Ceci," répondit Paul Binocle en lui tranchant les jambes. "c'est pour le mal que tu as fait !"
"Meine Beine !" hurla Hitler en s'effondrant.

"Tu as beau être mi-homme mi-machine tu es vraiment inhumain !" asséna Paul.



"Attention Paul !" cria Julia Roberts au bord des larmes, trahissant sans le vouloir son amour secret pour lui. "Derrière toi, Godzilla !"
Godzilla frappa Paul Binocle en traître, dans le dos, ce qui le projeta à terre. Plusieurs de ses os avaient été brisés sous le choc. Un homme moins courageux que lui aurait été écrasé par une telle douleur.

"Paul !" s'écrièrent simultanément tous ses alliés.

"Nos armes sont inefficaces contre ce monstre !" réalisa Indiana Jones en faisant claquer son fouet près de la patte de Godzilla.
"Oui." remarqua le général Patton.



Le dinosaure avança vers eux en grondant, visiblement disposé à les manger.
"Je hais les lézards !" s'écrièrent ensemble Indiana Jones et Léonardo.
"Oui." dit le général Patton.
"Paul, à l'aide !" cria Julia Roberts.

Malgré sa terrible blessure, Paul trouva la force de se relever en entendant ce cri.
"Godzilla !" s'écria-t-il. "Je ne te laisserai pas manger mes amis !"


"On s'occupe de Dracula, Paul !" dirent ses amis, certains qu'il allait vaincre Godzilla.
Paul s'avança vers Godzilla, bien déterminé à le faire mais, soudain, Sauron jaillit de nulle part et s'interposa entre eux :
"Bas les pattes, il est à moi ! L'heure de ma vengeance... a sonné !"

"Sauron !" dit Paul Binocle. "Reste en dehors de tout ça !"
"Oui." glissa le général Patton.


Quelqu'un arriva soudain en donnant un coup de pied à Sauron.


"Je vais le take care of him pour toi" dit le nouveau venu avec un clin d'oeil complice. "Va battre le grand lizard, je sais que tu as le spirit du winner."
"Merci, mon petit Jean-Claude Van Damme." répondit Paul en lui tapant sur l'épaule.

Alors, enfin, il se tourna vers Godzilla.

"À nous deux, lézards de mes deux." dit-il.

Le combat fut bref et intense.
D'un coup de poing, Paul aplatit le museau de Godzilla et lui brisa les crocs, le rendant aussi inoffensif qu'un chihuahua de cinquante mètres de haut capable de dévaster des buildings rien qu'en s'appuyant contre eux.


"Ca t'apprendra à ne pas te brosser les dents." conclut Paul Binocle, qui mettait un point d'honneur à donner la morale à ses ennemis pour leur apprendre à devenir des gens biens.


***
Après avoir vaincu Godzilla, Paul se tourna vers le dernier de ses ennemis : le professeur Moriarty.
"Rien ne peut me toucher derrière cette barrière d'invincibilité" ricana ce dernier, qui avait une barrière d'invincibilité.
Paul essaya de l'attaquer mais dû reconnaître que c'était vrai : aucune de ses attaques ne semblait atteindre le génie du mal.
Ses coups de poing s'écrasaient à quelques centimètres du méchant contre une barrière invisible : la barrière d'invincibilité.

"Que puis-je faire ?" se demanda Paul Binocle, pris d'un doute soudain. "Mes attaques sont inutiles. Je ne pourrai jamais le vaincre !"

Cette remarque provoqua un flash back. L'image de son ancien professeur de physique lui apparut. Il avait une coiffure bizarre mais était gentil quand même.

"Utilise la Science, Paul."

"Paul !" dit son ancien professeur de physique qui avait une coiffure bizarre mais était gentil quand même. "Si jamais tu es en danger, n'oublie jamais ceci : l'énergie ne peut être ni créée ni détruite."


"Merci professeur Albert Einstein." murmura Paul.
Il venait de comprendre que l'énergie de ses coups de poing ne pouvait disparaître - le bouclier devait forcément l'absorber d'une manière ou d'une autre.
En frappant suffisamment, sans doute pourrait-il dépasser sa capacité à absorber l'énergie.

"Mais que fais-tu ?" dit le professeur Moriarty en voyant Paul Binocle redoubler d'effort dans ses coups.
"Oh non ! Des coups de poing, mon seul point faible !"

Son bouclier vola soudain en éclat et le coup suivant de Paul Binocle lui fracassa le nez et l'assomma.


"Comment as-tu fait ?" s'écria Julia Roberts, émerveillée.

"J'ai utilisé la Science." répondit Paul Binocle avec modestie.

Ils se regardèrent dans les yeux puis s'embrassèrent très fort car leur amour était sincère et profond.


"Allons faire un karaoké pour fêter tout cela." proposa Stephen Hawking en avançant son fauteuil roulant vers le couple. "J'ai invité Johnny Hallyday et j'ai acheté des chips."


Oh, Stephen, tu n'aurais pas dû !

Paul Binocle allait approuver mais, soudain, un vrombissement se fit entendre et quelqu'un apparut aux côtés de Paul Binocle.

"Joli tir, petit." lui dit Han Solo en souriant.
Derrière lui, la silhouette du Faucon Millénium se découpait sur le soleil couchant, et Paul crut voir Elvis Presley le saluer amicalement depuis le cockpit.


"Le président de l'univers a été kidnappé par un dragon géant. La galaxie a besoin de ton aide."

"Han j'ai déjà un karaoké de prévu." expliqua Paul Binocle. "Quelqu'un d'autre peut pas le faire ?"

Han secoua la tête avec tristesse.

"On pense qu'ils ont eu Jésus et Superman."


Réalisant la gravité de la situation, Paul embrassa une dernière fois Julia Roberts avec passion et se tourna vers ses amis.

"La galaxie a besoin de mon aide, les gars. Le karaoké devra un peu attendre. Gardez-moi des chips, j'arrive dans une heure ou deux"

Puis il monta dans le Faucon Millénium et s'éleva vers l'espace infini.

Vers ses nouvelles aventures.
Vers son destin.



"Quel héros." soupira Julia Roberts.
"Oui." renchérit le général Patton.




FIN
(Du chapitre 1 !)




J'espère que cela vous a plu !

J'ai envoyé mon script à George Lucas pour qu'il l'adapte au cinéma mais je n'ai pas encore reçu de réponse (je pense qu'il est gêné par le fait qu'Indiana Jones et Han Solo soient tous les deux présents dans l'histoire : peut-être faudra-t-il attendre que le clonage soit au point pour créer une copie de Harrison Ford pour jouer dans ces scènes).

J'aimerais préciser que les évènements décrits dans ce récit sont (en partie) imaginaires et que tout ne doit pas être pris à le lettre. Je n'ai pas vraiment eu Albert Einstein comme professeur, même s'il est vrai que j'ai parfois de flash-backs où il me donne des conseils. Ne m'appelez pas si vous avez un lézard géant mutant dans votre jardin : je ne me déplace que dans les cas d'extrême urgence.
Je vous invite à relire le texte à tête reposée, afin de pouvoir vous détacherdu suspense des scènes d'action extrême pour mieux saisir la profondeur des messages cachés dans le texte.

Je précise aussi que j'ai fait des recherches poussées sur les personnages historiques impliqués dans ce récit (à savoir Hitler, Patton et Batman) afin de comprendre leur psychologie.

Je n'ai par contre pas de déclaration à faire concernant ma relation (ou absence de) avec Julia Roberts.



Bonne année à tous !
Je propose de terminer celle-ci sur une image vaguement de circonstances :



Et une citation de Patton :

Quand on fait quelque chose, on provoque des critiques chez trois catégories de personnes : 1) celles qui font la même chose ; 2) celles qui font le contraire ; 3) et surtout celles qui ne font rien.
George S. Patton




PS : certains d'entre vous penseront peut-être que ce texte constitue le pire de ce qui peut se faire en matière de crossovers et d'insertion de l'auteur dans ses propres récits.
Si vous comprenez l'anglais, je vous invite à jeter un oeil sur ces deux exemples pour constater que ce n'est pas le cas :

PPS : l'avatar qui figure en haut de cet article vient de la bande dessinée en ligne Dresden Codak, qui est vraiment excellente quand son auteur ne se sent pas obligé d'écrire une histoire suivie sur le transhumanisme et met son site à jour.