mardi 28 août 2007

Le retour de l'ombre du fils de la vengeance du Code De Vinci, décrypté et expliqué pour les Nuls III

Bonsoir, amis lecteurs amateurs de thrillers palpitants, de conspirations absurdes et de fausses révélations choquantes sur la vie intime de figures religieuses visant à faire un scandale !

Depuis la publication du Da Vinci Code de Dan Brown, les livres de "décryptage" et de "debunkage" à son sujet se sont succédés à un rythme effréné.

Une rumeur prétend de plus qu'il y aurait actuellement une exposition consacrée à Léonard De Vinci à Bruxelles, dans la basilique de Koekelberg (pour les non-Belges : prononcez [cou-keul-berk], pas [co-et-quelle-bère]).

Le moment me semble donc propice à des révélations choquantes au sujet de l'oeuvre de Léonard De Vinci et, plus précisément, au sujet de La Cène (ou "la dernière scène" comme on l'appelle communément) !

Jésus et ses compagnons mangent ensemble pour la dernière fois. De toute évidence, même en présence de Jésus lui-même, les gens ne savaient déjà pas se tenir à table, à l'époque.

Quels mystères se cachent derrière ce tableau à l'apparence innocente ?

De nombreuses hypothèses ont été émises à ce sujet mais, avant de s'y intéresser, il convient de remarquer quelques détails du tableau :


Révélation fracassante : une femme parmi les apôtres

Le personnage de droite sur cet image ne brille pas par sa virilité, surtout en comparaison des autres personnages du tableau, majoritairement barbus.

Le fait que l'attention des personnages de la gauche du tableau soit concentrée sur "lui" et que l'un d'entre eux soit même en train d'essayer de lui tripoter le cou soulève encore plus de questions.

Se pourrait-il qu'il y ait eu une femme parmi les douze apôtres ?


Une course secrète... pour le pain


À gauche, Judas. À droite, Jésus.

Bien qu'ils regardent ostensiblement ailleurs, leurs mains à tous les deux se dirigent vers un but bien précis : un même morceau de pain.

Un morceau de pain qui symbolise la trahison.


L'insoluble mystère de la main surnuméraire


Une main surnuméraire apparaît mystérieusement sur le tableau, alors qu'elle ne peut appartenir à aucun des apôtres.

Plus étonnant, cette main tient ce qui ressemble à un pistolet, arme qui n'existait pas à l'époque de Jésus :

Elle n'existait pas sous cette forme à l'époque de De Vinci non plus mais, comme celui-ci a apparemment tout inventé, du parachute au char d'assaut en passant par la physique nucléaire et Febreze, je lui laisse le bénéfice du doute.

Cette hypothèse semble confirmée par la position du disciple sur lequel l'arme est braquée :

Les autres disciples, trop surpris par le fait qu'il y a une femme parmi eux, ne se sont pas aperçus qu'un de leur collègue est en train de se faire braquer par une main désincarnée !

Fait troublant : la main aurait eu pour modèle la propre main de Léonard de Vinci.



Et maintenant, place aux interprétations douteuses :


La scandaleuse interprétation du Python Rouge
Merci d'adresser vos e-mails d'insultes et réclamations à l'intéressé et pas à moi.

Le Python Rouge a partagé avec moi son interprétation personnelle du tableau de Da Vinci. La voici telle que je m'en souviens :

(vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir)


L'incroyable révélation du professeur Waldo

Selon cet illustre professeur, en cachant une multitude de détails pittoresques dans sa fresque, Léonard de Vinci a sans conteste inventé le concept de Où est Charlie ?.

Malheureusement, les fréquentes restaurations que son oeuvre a subi ont fait disparaître le mystérieux petit bonhomme. Voici toutefois ce à quoi la fresque ressemblait probablement lors de sa création :

(vous pouvez aussi cliquer sur cette image-ci pour l'agrandir)


Le révolutionnaire point de vue féministe

Jésus, fils de Dieu, ne pouvait être sexiste. En toute logique, il devait donc y avoir au moins une femme parmi ses apôtres :

(vous avez le droit de cliquer sur l'image pour l'agrandir, mais ne vous y sentez pas obligé !)

Oui, je réalise que faire dire des bêtises à Jésus et ses apôtres est probablement le genre de sacrilège qui mène droit en enfer.

D'un autre côté, depuis que j'ai lu Jack Chick, j'ai réalisé que je n'avais pas la moindre chance d'éviter cela et que, quitte à passer le reste de l'éternité à jouer au water-polo dans un lac de feu, je ne pourrais pas aggraver mon cas en disant et faisant n'importe quoi.

Et puis, au moins, ça me fera des anecdotes à raconter à la mi-temps.


Pour terminer, une image que très peu de visiteurs de ce blog comprendront sans avoir à cliquer sur ce lien en tout cas :

Par Steve Napierski, dans Dueling Analogs

Et une citation :

Depuis que nous avons la télévision à la maison, nous prenons nos repas tous du même côté de la table, comme dans la Cène de Léonard de Vinci.
Marcel Pagnol