dimanche 29 juillet 2007

La fin de Harry Potter

Attention - Article incomplet

La rédaction de cette mise à jour n'a jamais été terminée.
Paul Binocle s'est aperçu en cours de route que son avis sur les fans et les détracteurs de Harry Potter n'étaient pas très intéressants et ne risquaient pas de le devenir davantage avec le temps.
Comme il avait déjà écrit la moitié de l'article et sélectionné des images pour l'autre partie, il a décidé de tout publier tel quel quelques mois plus tard plutôt que de tout effacer.




Non, je n'ai pas l'intention de raconter une fois encore ce qui se passe dans le dernier tome de Harry Potter. Désormais, si on me le demande, je répondrai non seulement que je n'ai l'ai pas lu mais qu'en plus, tout le monde meurt à la fin (probablement de vieillesse).

Le titre de cet article fait simplement référence au fait que, normalement, la saga d'Harry est terminée : le dernier tome est paru (...en anglais en tout cas), le scénario est bouclé et raisonnablement bien ficelé, les spéculations sans fin sur les motivations de Rogue/Snape ou la nature du dernier hocrux de l'infâme Voldemort font pouvoir prendre fin, la Pottermania va (peut-être ?) pouvoir s'apaiser.

Au passage, un conseil : si vous avez lu le dernier tome dans la langue de Shakespeare, ne le dites à personne.

Tous
les gens qui vivent actuellement sur cette petite planète, et une part non négligeable de nos possibles voisins extraterrestres, se demandent si (et comment) Harry meurt dans ce dernier tome.

Il trébuche sur un pavé mal ajusté au début du livre et se fracasse le crâne sur le trottoir. Puis la Terre est détruite par une météorite au moment du triomphe de Voldemort.
Contents ?

Même ceux qui nient avoir jamais touché le moindre objet ayant un rapport même lointain avec le jeune sorcier sont susceptibles de vous demander si ce dernier meurt dans des circonstances atroces dans ce dernier opus. Alors, si vous ne voulez pas que toutes vos conversations dans les jours à venir contiennent une allusion à Harry Potter, cachez le fait que vous l'avez lu.

D'accord, ils sont petits, mais ils sont vifs et nombreux.
Ne mentionnez pas que vous avez lu le livre devant eux sinon vous serez condamné à répondre à leurs questions jusqu'à mourir de soif.


Pour tous les autres : si vous n'avez pas encore lu Harry Potter and the deathly Hallows, n'allez pas sur internet si vous ne voulez pas être accidentellement exposé à des spoilers et bâillonnez-vous si vous choisissez d'en lire. Votre entourage ayant lu le livre vous en sera reconnaissant.

Je ne vais pas me risquer à écrire une parodie de Harry Potter, il y en a à mon sens déjà suffisamment et je ne me crois pas capable d'écrire quelque chose de suffisamment proche de la série pour intéresser les fans mais de suffisamment éloigné pour être compréhensible par les autres.


"Regarde Voldemort, j'ai ton nez !"

À la place, je vais écrire un article sur l'ampleur du succès des aventures du jeune sorcier ou, plus exactement, sur les réactions extrêmes et étranges que ce succès a entraîné.

D'un côté, les fans inconditionnels qui, même s'ils n'en ont pas (encore) la preuve formelle, soutiennent que l'air expiré par J. K. Rowling est d'une qualité supérieure à l'air qu'elle inspire ; que tout ce qu'elle écrit, même ses listes de courses, sont des chefs-d'oeuvres de littérature ; et cherchent des messages philosophiques profonds et des interprétations cachées des écrits de leur déesse.

Je ne voudrais pas paraître méchant, ou en tout cas pas plus que je ne le suis réellement, mais malgré toutes ses qualités, Harry Potter reste de la littérature pour enfants. Les messages philosophiques véhiculés dans ces livres sont explicites et s'apparentent plus à des leçons de morale à peine masquées qu'autre chose.

Le message philosophique caché de Harry Potter : les mangemorts sont l'équivalent du klux klux klan/des nazis, et l'intolérance c'est mal.
La soif de pouvoir, c'est mal aussi. Par contre, l'amour et le sens du sacrifice, c'est bien.

Je ne considère pas cela comme un défaut : si les gens aiment Harry Potter, c'est aussi parce que l'histoire est un peu gentillette et n'est pas trop "prise de tête".

Pourquoi, dès lors, vouloir suranalyser une histoire simple au message clair ? Pourquoi Rowling se serait-elle amusée à dissimuler des sens cachés dans des livres pour enfants (ou pour "jeunes adultes" si cela peut faire plaisir) ?

Je ne suis pas très surpris qu'un univers développé comme celui de Harry Potter mène à une sorte de fanatisme (ou en tout cas de geekerie), comme la celui de la Terre du milieu ou de Star Wars l'ont fait auparavant. Ce qui m'étonne beaucoup plus, c'est la forme souvent bizarre prise par les délires de fans vis-à-vis de ce qui est, j'insiste là-dessus, de la littérature pour enfants.

Ma fanfiction : après un duel sans pitié à la baguette laser, Harry apprend que Voldemort est son père.





Dans ma fanfiction, le gouvernement américain crée des clones de Dumbledore pour en faire de supers-agents-secrets.




L'avantage pour les fans de Harry Potter est que le cosplay est facile : un blouson de couleur sombre, une écharpe bariolée et un morceau de bois et le tour est joué.



À la réflexion, l'écharpe et la baguette ne sont même pas nécessaires : une paire de lunettes suffit. Ce n'est pas moi qui m'en plaindrai.





S'intéresser à Harry Potter, au paranormal ou aux jeux de rôle, est un aller simple pour l'enfer. Conclusion : l'enfer est peut-être pavé de bonnes intentions, mais son sol n'est foulé que par des geeks. Cette bande dessinée est authentique, et son auteur déjà tristement connu pour sa propagande risible.




The Onion tourne en ridicule les allégations selon lesquelles Harry Potter mènerait au satanisme.
Comme mentionné plus haut, toutefois, Harry Potter peut nuire gravement au sens du ridicule et du latin de vos enfants.